L'HUMOUR PARFOIS C'EST RIGOLO

L’HUMOUR PARFOIS C’EST RIGOLO

Samedi dernier, j'ai eu la chance d'être invité à un mariage. J'adore les mariages, j'ai toujours l'impression d'être revenu au temps béni des rires et des chants, dans une île aux enfants où ce serait chaque jour le printemps, dans un pays joyeux des enfants heureux bref, dans un paradis.

 Moi, mon mariage personnel n'a pas été une réussite. Comme vous le savez, j'ai épousé Charlize Théron, et des fois la grosse Lilize, j'aime bien la virer! Comme je le lui dis «Te mettre di-hors, j'adore». Mais elle revient toujours. Ah, le sexe, le sexe ! Elle connait mes points faibles, la bougresse.

 Mais tout le monde n'a pas ma malchance et le mariage auquel j'ai assisté samedi s'annonçait tout gai, pimpant, frétillant...

 Il s'agissait d'un mariage assez atypique puisqu'à la fois très mondain – on y a vu notamment un très élégant @Bip_Ed au bras d'un @flo_fae épanoui et tout en beauté-, mais aussi très distroille avec la présence de marieannesoubré particulièrement disjonctée.

 Ce n'était pas illogique ce mélange de la haute aristocratie et de pipoles puisque l'union consacrée était la résultante directe d'une rencontre dans le cadre de l'émission culturelle « le beau cœur est dans le frais »

 Le fiancé n'était autre que Bernard-Henry Lémanebroseure, des entreprises éponymes, dans le Gard, et l'heureuse élue, Suzanne Labit dite « Suzy la Salope », très connue sur toutes les banquettes arrière du parking du Macumba.

 Donc vous voyez le tableau. Un peu une ambiance à « La vie est un long fleuve tranquille »

 D'abord la mairie, avec un maire – lepino-trotsko-moranien fraichement élu, assez banal, puis l'église, où on s'est bien poilé car le prêtre de service, le Père Colateur, nous a raconté une histoire de « petit qu'a fait » en évoquant les défécations fréquentes de la progéniture à venir au sein du jeune couple qu'ils espérait fait con.

 Ensuite vin d'honneur avec moult mojitos, caïpirinhas margaritas piscos-sour, etc .

 Mais j'ai intitulé ce billet : « l'humour parfois c'est rigolo», et vais vous dire -enfin- pourquoi.

 Il est de coutume dans nos mariages, que deux ou trois convives bien connus de l'assemblée se laissent aller en fin de banquet à quelques fadaises et calembredaines à ne pas laisser trop trainer dans toutes les oreilles,

 Comme d'habitude, du côté des Labit, c'est Emmanuel dit « Riri » - allez savoir pourquoi- qui s'y est collé, l'œil égrillard quoiqu'un peu éteint qu'il cligna cependant à 3 reprises vers sa nièce Suzanne en lui adressant cette diatribe « Toi la mariée, tu dois savoir ça : qu'est ce qui fait une quinzaine vingtaine de centimètres de long, qui est doux au toucher et qui plait aux femmes ?» Suzanne avait bien une petite idée, elle, la Madone des Parkings, mais feignit l'ignorance, et prétendit qu'elle ne voyait pas. « Et toi demanda t-il à Bernard-Henry » ? Alors lui il ne voyait rien du tout. Normal : il était encore plus sot, à son âge ! Riri insista finement, avec l'une de ses subtilités à double sens, dont il a le secret : « tu donnes ta langue au chat » ponctué de 5 ou 6 œillades stroboscopiques.

 « Ben je vais vous le dire moi ce que c'est » déclama l'inénarrable !...

Bien sûr, les femmes de l'assemblée commençaient à rougir, à soupirer de peur, pensant à ce qu'elles allaient entendre, alors que certaines plus âgées, à l'inverse, souriaient benoitement pensant à leur splendeur passée....

 « Et bien et bien c'est ...un billet de 50 euros » !

 Quel soulagement ce fut dans la salle ! Les gens s'exclamaient à qui mieux-mieux «  LoL, #Mouhahaha, MdR , Ptdr. #FF@Riri. »

 Tout s'était débridé grâce à Riri, et tout le monde se mit à danser dans une ambiance de feu: « la chenille », « à la queue leu-leu », « concerto en ré mineur pour hautbois de Alessandro Marcello, andante et spiccato (1708) », « la danse des canards », « Tourner les serviettes », « Tomber la Chemise » « Descendre les poubelles » « Eteindre le gaz en sortant ». Enfin tous les grands standards.

 Et puis un moment d'une drôlerie irrésistible et j'en terminerai là, pour bien vous montrer que l'humour n'a ni frontières, ni barrières sociales et ça c'est bien rassurant.

 Pour faire le pendant à Riri, de chez les Labit, il fallait bien qu'un membre des Lémanebroseure s'y colle. Et ce fut un grand boutonneux à lunettes, élève de Polytechnique, répondant au doux prénom de Paquito-Wolfgang qui s'y colla. Tout le monde et moi le premier, pensa qu'un tel étriqué de la bistouquette allait nous sortir une banalité même pas drôle, voire chiante quoi ! Et bien non ! Quelle surprise, et comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences, je vous livre sa blague monumentale dans son intégralité.

Bon je sais, c'est un peu olé-olé, voire très cru, mais vous êtes des adultes, responsables pour certains. Alors voilà ce qu'il se mit à raconter en imitant l'accent de Céline Dion pour faire plus drôle encore:

 « La mécanique cantique telle qu'elle est formulée par Bohr, de Broglie , Heisenberg, Schrödinger est malheureusement non relativiste, À l'inverse de ce que sous-entend la physique ique, il faut admettre que la position, la vitesse, le moment angulaire, etc. ne sont pas des grandeurs que « possède » une particule mais simplement le résultat de mesures, c'est-à-dire d'interactions entre la particule et des appareils, alleï hein, une fois ».

 Il dit « alleï hein une fois » à la fin, car il ne se souvenait plus qu'il imitait Céline Dion et pensait à Poelvoorde, mais pas grave, personne ne l'entendit tans les gens riaient aux éclats, se claquaient les cuisses, voire pour certains urinaient discrètement dans leur coupe de champagne ! Tout le monde a ri! Ma tata a ri, il a ri,Riri, Hillary aussi. Bref du délire.

 La moralité c'est qu'en humour comme en amour ; faut pas se fier aux appâts rances,

 Voila. C'est fini. Bip-Ed prépare le pognon je passe à la caisse cette fois, faut pas déconner. Avec un tel chef d'œuvre, je te ramène encore 250 faux lovers !

LeLoupPhoque