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LoupPhoqueBlues
4 septembre 2013

NAPOLÉON

La vérité sur la fin de l’Aigle

Selon une idée reçue fort répandue, l’Empereur Napoléon serait mort à Ste Hélène. Ce qui est généralement une thèse non mise en doute. On pense que l’Empereur déchu est décédé le 5 mai 1821 à Longwood sur l’île de Sainte Hélène, propriété de ces fourbes d’angloys, pour ne pas dire de ces salauds de rosbifs..

On parle de cancer de l’estomac, voire d’empoisonnement à l’arsenic et aux vieilles dentelles.

Une autre version prétend que la fin de l’Empereur serait due à un geste malencontreux ou volontaire, l’histoire ne le précise pas, d’un certain Léon, prétendu fils de l’empereur et qui lui aurait crevé le bidon.

Comment ? Pourquoi ?

Napoléon aurait effectivement eu, outre l’héritier officiel surnommé L’Aiglon (en fait « les Glands » par ses potes d’école) au moins deux fils naturels dont le fameux Léon. Car l’Aiglon lui n’était pas trop naturel : il était bottoxé pire que Carlibruna, célèbre cantatrice de l’époque.

Léon, ou plus exactement Charles-Léon aurait donc tué son père à l’aide d’un parricide ou de n’importe quel autre instrument perforant.

Les suites de l’histoire laissent tout de même les plus grands historiens perplexes, car des documents précisent que son fils Léon lui aurait donc, nous l’avons vu, transpercé l’abdomen et l’intestin grêle, ben mon colon, mais aussi qu’on aurait retrouvé ce triste fruit d’amours illégitimes sur le dos d’une baleine en train de manger les fils de son caleçon. (De marque "Petit Bateau" semblerait-il)

Alors, mythe ou réalité ? Réalimythe ou thé ? Chocolat ou café ? Nous allons tenter d’y voir plus clair.

A priori, le doute m’habite. Certes l’île de Ste Hélène, de par sa position géographique, entre Afrique et Amérique du sud, au beau milieu de l’Atlantique peut effectivement se situer sur un passage migratoire de cétacés. Passe encore.

Mais pourquoi l’assassin de l’Empereur si tel est le cas, aurait-il choisi ce moyen de fuite aléatoire ? Je pensais que les Anglais n’auraient pas hésité à mettre à sa disposition une fière goélette pour lui faire prestement gagner les rives du Brésil ou de l’Afrique du Sud, car enfin, il les avait débarrassés d’un beau fardeau, il bouffait comme quatre le Napo ! De la copa, du brocchiu, des figatellu ...

Bon enfin, admettons qu’il soit parti à dos de baleine : c’est assez exceptionnel mais néanmoins possible.

C'est un peu comme Rocky Sifredo: n’a-t-il pas chevauché nombre de morues lorsque gigolo sans le sou, il écumait les supermarchés des grands ports européens caché derrière son grand mât?

Je pense que Léon disposait de provisions, pour tenir le coup, grâce notamment aux réserves de graisse du cétacé, mais par contre qu’il avait oublié son nécessaire de couture prêté par Charles et Lee un beau jour de Novembre.

Car un argument milite cependant effectivement pour une fuite vers le Brésil tout proche. Enfin proche si on est à dos de baleine. Si on est sur une raie au milieu, ça va moins vite. Surtout s’il y a aussi des pirhanas ou pacus bouffeurs de Klaouis qui traînent dans le coin comme sur la Seine.

On pourrait croire en effet que Léon dévorait son caleçon à belles dents car il était tenaillé par les affres de la faim.

L’explication est sans doute heureusement bien différente ! Léon démuni de ses ciseaux déchiquetait son caleçon dans le but évident de le transformer en string pour passer inaperçu sur les plages de Copacabana, Ipanema ou autre…

Le fait d’avoir choisi ce moyen original de locomotion n’était peut-être pas non plus le fruit du hasard, car le Brésil est le pays de la joie, de la samba, et de la caïpirinha réunies. Sans les ananas du Mont Rotui cependant.

Et la congénère de Moby Dick ( qui se traduit en français par "bite en cyclomoteur") était là aussi pour préparer Léon à cette vie de joie, pour l’apprendre à rire comme une baleine.

Un doute subsiste encore, mais je me demande en définitive si après tout, la comptine enfantine au lieu de n’être que ce qu’elle semble être, soit une comptine enfantine, n’était pas en fait un rapport circonstancié établi par un policier au grand cœur qui aurait découvert l’étrange équipage au milieu de l’Océan et qui en définitive l'aurait laissé poursuivre son chemin nous laissant encore aujourd’hui avec cette horrible sensation d’histoire qui finit en queue de poisson….

En tout cas, en cette période de rentrée des classes, il est de mon devoir de dénoncer ces manipulations de l’Histoire qui ne sont là que pour raviver des plaies non cicatrisées entre peuples encore meurtris par les batailles d’un passé que l’on souhaiterait révolu.

 

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Commentaires
P
Je voudrais tout de même apporter une note d'espoir, en faisant observer que les Bleus ont récemment battu les rosbifs, ce qui constitue une note d'espoir porteuse d'espérance (même s'il a fallu qu'ils s'y mettent à quinze).
LoupPhoqueBlues
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